Quand la chaleur s’étale sur les collines et que les cigales dictent le tempo des après-midis, on comprend que cuisiner, c’est aussi résister. Mais pas n’importe comment. Loin des cuissons longues, l’été méditerranéen invite à une cuisine directe, solaire, composée de peu mais pleine de vérité.
L’huile d’olive extra vierge devient alors un socle. Elle remplace la sauce, le beurre, parfois même le feu. Elle enveloppe, lie, conserve. Une tranche d’aubergine grillée, une tomate de variété ancienne, quelques pois chiches… et un filet d’huile. Pas n’importe laquelle : une huile de caractère, comme celle de la Serrana de Espadán.
L’huile comme mémoire et conservateur
Dans les villages de l’arrière-pays espagnol, on conserve encore les anchois, les tomates séchées, les poivrons grillés dans des bocaux d’huile. C’est plus qu’une technique : c’est une manière de prolonger le goût de l’été. De piéger la lumière et l’arôme dans un liquide doré.
Des assaisonnements qui parlent
En été, une bonne vinaigrette peut constituer un repas complet. Pastèque au fromage frais. Pois chiches au citron vert. Burrata au basilic. Mais l’huile doit savoir s’exprimer. Avoir de la densité, des notes herbacées, laisser un souvenir. Car les matières premières exigent la vérité. Et l’HOVE ne peut pas faire semblant.
Les recettes de légèreté
Essayez une escalivada catalane avec un filet d’huile au moment de servir. Ou un empedrat, cette salade de haricots blancs et morue. Ou encore des courgettes rôties à peine tièdes, relevées d’un peu de citron et d’huile d’olive extra vierge.
Ces plats résistent à la chaleur. Mieux : ils la racontent.